Au début de ce projet, il y a la notion de passage : passage d’une saison à une autre, d’un lieu et d’un temps à un autre – transit – transformation – métamorphose.
Les détails végétaux sont vus sous un angle contemplatif et ciselés par la respiration incessante du temps avec l’impression que ce temps s’immobilise ou qu’il se recycle lui-même. Il y a d’évidents éléments de répétition. Ces éléments de répétition peuvent amener à une réflexion de ce qui est perceptible et reconnaissable dans l’esprit de chacun. Bien que ces répétitions apparaissent identiques, elles ne le sont pas en réalité.
Les colorisations partielles, le parti pris de couleurs saturées renvoient aux sensations corporelles, mais le spectateur n’a pas besoin de connaître les relations entre les couleurs, ni leur symbolique car c’est un phénomène tout à fait subjectif qui se trouve en nous.
Les couleurs ont été choisies comme réponses cybernétiques et non pour des raisons esthétiques, ainsi, elles évoquent de façon subliminale certaines réponses qui peuvent différer d’une personne à une autre. Elles sont spécifiques et non fortuites.